Entre désillusion et résilience
"Cette déception a touché quelque chose de très juste à l’intérieur de moi ; la sensation d'être plagiée m’a révoltée. Elle a agi comme un miroir, renvoyant une image de mes propres fragilités. Et si, sur la base de ce que j’ai apporté, cette personne crée et réussit là où je ne trouve pas le temps et l’espace de développer ? Si elle réussit sur Instagram mieux que moi, cela m’a poussée à réfléchir profondément sur ma valeur et mon chemin."
Je pourrais commencer comme ceci et vous dire que ces dernières semaines, j’ai eu la sensation de me perdre dans un vaste bouillon d’émotions. Il y a d'abord eu une désillusion et une déception amicale qui m’ont profondément bouleversée. En même temps, cette expérience m’a permis de prendre conscience que j’avais besoin de dégager du temps pour moi, mais surtout pour créer, écrire et instruire, des activités essentielles à mon épanouissement.
Alors, j’essaie de trouver des solutions qui puissent nous convenir tous les trois, mais pour le moment, je tâtonne. Je recule puis j’avance, cherchant le bon équilibre. La perspective de faire garder loulou ne serait-ce qu’une ou deux demi-journées m’est difficile à envisager, mais elle m’apparaît néanmoins nécessaire, tant pour lui que pour moi. Seulement, quelle rude tâche que de trouver la perle rare à qui j’accepterai de confier mon enfant ! Je prends donc le temps de visiter des lieux, de rencontrer des personnes, jusqu’à sentir cette ouverture dans mon cœur qui me dit : « Oui, ma fille, tu peux le déposer ici. »
Cette déception a touché quelque chose de très juste à l’intérieur de moi ; la sensation d'être plagiée m’a révoltée. Elle a agi comme un miroir, renvoyant une image de mes propres fragilités. Et si, sur la base de ce que j’ai apporté, cette personne crée et réussit là où je ne trouve pas le temps et l’espace de développer ? Si elle réussit sur Instagram mieux que moi, cela m’a poussée à réfléchir profondément sur ma valeur et mon chemin.
J’ai trouvé cette prise de conscience peu réjouissante, presque naze, et pourtant, elle est venue m’ébranler, elle était nécessaire. Elle a touché au regard des autres, à la réussite, à l’envie d’un espace que je n’ai pas (quand bien même c’est pour de bonnes raisons). J’ai également réalisé qu’Instagram n'est pas la vie. Je le savais déjà, mais cette prise de conscience est totalement différente ; elle m’a invitée à redéfinir mes priorités.
J’ai souvent cherché à faire la peau à mon ego, le jugeant pour ce qu’il me renvoyait de moi-même. Aujourd’hui, je me dis qu’il a aussi son utilité, car il est une merveilleuse protection. Il m’a permis de me défendre et de me montrer des aspects de ma personnalité et mes besoins que je ne voulais pas voir.
J’ai longtemps été en prise avec le désir d'être comme tout le monde, de surfer sur la vague et les tendances. En même temps, il existe en moi ce désir profond de m'émanciper, d'être moi tout simplement, sans me soucier du « qu’en dira-t-on ». Je veux juste faire ce que mon cœur me dicte. Récemment, cependant, je crois m'être emmêlée les pinceaux ; j’avais la certitude qu’il me fallait reprendre Instagram avec méthode, pour toucher le cœur de plus de personnes, ratisser plus large afin de contribuer, à ma manière, à l'avènement du nouveau monde.
Au milieu de tout cela, des rêves sont venus me chercher, me rappelant à une réalité plus profonde. Des situations du quotidien et de mon entourage m’ont interpellée. J’ai réalisé qu’avant de vouloir ratisser aussi large, j’avais peut-être simplement à observer ce qui se passe autour de moi, dans mon village… prendre le temps de voir ce qu’il se passe et les histoires qui s’y cachent, pour peut-être adoucir et éclairer certains sentiers.
Cultiver la lumière intérieure
"Lorsque nous parvenons à nous connecter à notre lumière, nous découvrons que nous ne sommes pas simplement les marins de notre navire, mais aussi les capitaines de notre destinée. Les événements extérieurs et intérieurs, avec leur turbulence, ne définissent pas qui nous sommes ; c'est notre réaction, notre attitude et la manière dont nous choisissons de saisir chaque expérience qui nous façonne. Prendre soin de notre feu sacré, c'est entretenir notre phare intérieur qui éclaire notre bateau. Cela demande de la vigilance, de l'attention et des moments de repli pour écouter les doux murmures de notre âme."
Dans la vaste étendue de l'existence, notre vie peut souvent ressembler à un bateau traversant une mer tumultueuse. Les vagues des événements extérieurs et intérieurs, qu'elles soient violentes ou apaisantes, peuvent nous secouer, nous faire tanguer et parfois même nous plonger dans l'incertitude. Pourtant, au cœur de cette tempête, il existe un phare, une lumière inébranlable, qui brille au plus profond de nous.
Ce phare, c'est notre mélodie intérieure, notre essence. Elle est toujours présente, même lorsque les tempêtes soufflent avec force.
C’est elle qui nous guide à travers la mer agitée et qui nous rappelle que, peu importe la fureur des vagues, nous avons le pouvoir de rester ancrés et en harmonie.
Lorsque nous parvenons à nous connecter à notre lumière, nous découvrons que nous ne sommes pas simplement les marins de notre navire, mais aussi les capitaines de notre destinée. Les événements extérieurs et intérieurs, avec leur turbulence, ne définissent pas qui nous sommes ; c'est notre réaction, notre attitude et la manière dont nous choisissons de saisir chaque expérience qui nous façonne.
Prendre soin de notre feu sacré, c'est entretenir notre phare intérieur qui éclaire notre bateau. Cela demande de la vigilance, de l'attention et des moments de repli pour écouter les doux murmures de notre âme. Dans ces instants que nous nous offrons, nous pouvons nous recentrer et retrouver notre équilibre, même lorsque les vagues sont hautes.
Rester en lien avec notre lumière, c’est se rappeler que nous avons en nous la force nécessaire pour naviguer à travers les tempêtes. Chaque défi, chaque tempête, devient une opportunité d’apprendre à mieux manœuvrer notre navire. En embrassant notre mélodie intérieure, nous cultivons une résilience qui nous permet de danser avec les vagues plutôt que de lutter contre elles.
Ainsi, en prenant soin de notre phare intérieur, nous devenons des sources de lumière pour ceux qui naviguent à nos côtés. Nous avons le pouvoir d’inspirer et d'apaiser, de transformer la tempête en une mer fluide, créant une harmonie qui se propage au-delà de notre bateau.
En ces temps tumultueux, rappelons-nous que notre phare est toujours là, brillant dans la nuit. En nous connectant à notre mélodie intérieure, nous pouvons naviguer sereinement, transformant chaque tempête en une occasion de grandir, de nous élever et de révéler la beauté de notre lumière.